La retraite n’est plus une ligne d’arrivée, mais un moment de bascule. Pour beaucoup de cadres, dirigeants, consultants ou experts, l’idée de mettre un point final à leur trajectoire professionnelle est inenvisageable.
Ils ont encore des idées, une expertise rare, un réseau solide et surtout, le besoin de continuer à contribuer.
Chez La Fabrique de Flow, nous accompagnons des femmes et des hommes qui ne souhaitent pas se retirer, mais se réinventer.
Parce qu’au fond, c’est moins l’envie de repos que celle de sens, de transmission et de liberté qui guide cette étape.
Cet article explore trois leviers essentiels :
- pourquoi rester actif après la retraite renforce la santé et l’équilibre identitaire ;
- comment structurer un projet professionnel aligné grâce à une méthodologie rigoureuse ;
- quelles formes inspirantes peut prendre une « seconde carrière », en France et ailleurs.
1. Rester actif pour maintenir santé, équilibre et identité
La santé mentale : un ancrage dans l’action
Les études longitudinales sur le vieillissement sont unanimes : le maintien d’une activité intellectuelle et sociale protège la santé mentale.
Selon Santé publique France, le risque de dépression augmente de 25 % dans les 12 mois qui suivent un départ à la retraite sans projet structurant. À l’inverse, une activité régulière (professionnelle, associative ou entrepreneuriale) entretient la plasticité cognitive et réduit l’isolement.
Mais au-delà des chiffres, c’est la continuité identitaire qui joue un rôle clé. Le travail n’est pas qu’un moyen de subsistance : il structure la reconnaissance, la relation à soi et au monde. Cesser d’agir, pour un cadre ayant bâti son identité autour de la responsabilité, peut créer une perte de repères. Un projet professionnel de retraite devient alors un socle d’équilibre psychique, un espace pour continuer à penser, décider, influencer.
La santé physique et cognitive : la dynamique du mouvement
Sur le plan neurophysiologique, la stimulation intellectuelle et la mise en mouvement réduisent les risques de déclin cognitif. Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) a montré que la poursuite d’une activité professionnelle, même à temps partiel, maintient les capacités exécutives et la mémoire de travail. Autrement dit, l’action nourrit la vitalité.
Rester dans le monde du travail, différemment, plus librement, permet d’entretenir la dopamine (source de motivation), la sérotonine (régulation émotionnelle) et la noradrénaline (attention, vigilance). Un projet professionnel de retraite est un enjeu de santé globale autant que d’équilibre de vie.
Préserver sa place dans la société
Rester actif, c’est aussi préserver son lien au monde. Continuer à travailler, transmettre ou entreprendre, c’est maintenir un rôle social, une appartenance, une utilité. En effet, les études en psychologie du vieillissement montrent que cette perception d’utilité est l’un des meilleurs prédicteurs de longévité en bonne santé.
Chez La Fabrique de Flow, nous le voyons chaque jour : les cadres que nous accompagnons retrouvent énergie et plaisir à se réinventer dès qu’ils reconnectent à un rôle clair. Ils ne travaillent plus par contrainte, mais par désir de contribution.
2. Concevoir un projet professionnel à la retraite : méthode et précision
Le bilan de carrière : un diagnostic complet et lucide
Avant d’imaginer le futur, il faut comprendre son passé professionnel.
Nous débutons tout accompagnement par un bilan intégratif : une analyse structurée des expériences, réussites, apprentissages et zones d’usure.
Ce travail permet d’identifier vos compétences transférables, vos valeurs dominantes, et surtout vos zones de brillance, ces espaces où vous excellez naturellement et où vous ressentez du plaisir à agir tout en préservant votre énergie.
Pour y parvenir, ce diagnostic s’appuie sur une approche à la fois clinique et stratégique :
- des entretiens approfondis guidés par des grilles d’analyse comportementale (écoute des récits, patterns d’engagement, travail sur les croyances et les drivers, réactions face à la réussite ou à la contrainte) ;
- des mises en perspective systémiques pour comprendre comment votre histoire professionnelle interagit avec vos choix de vie.
L’aboutissement de ce travail de décodage est souvent un moment fort. En effet, il permet de redonner du sens au parcours, de réhabiliter ce qui a été mis sous tension, et d’ouvrir de nouveaux possibles.
Les approches quantitatives : objectiver pour affiner
Nous complétons ce travail par des outils psychométriques de référence :
MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) : il met en lumière votre manière naturelle de prendre des décisions, de gérer l’incertitude, d’interagir avec les autres, de vous organiser, de gérer votre énergie.
Strong Interest Inventory : il explore les champs d’intérêt dominants pour détecter les environnements (secteurs, métiers, types de tâches…) dans lesquels vous trouverez le plus d’épanouissement.
Ces tests, interprétés par des coachs certifiés, ne donnent pas des étiquettes, mais des axes de calibration fine. Ils révèlent la combinaison unique de forces et de préférences qui constitue votre signature professionnelle.
En conclusion, c’est cette double approche et cette construction sur-mesure de votre roadmap tant sur le plan qualitatif que quantitatif, qui confère à nos accompagnements de projet professionnel de retraite leur dimension scientifique et personnalisée.
Fixer le cap et construire le plan d’action
Une fois la vision clarifiée, nous aidons à transformer l’intuition en trajectoire.
Cette phase de cadrage comprend :
- exploration des modèles possibles (conseil, création d’activité, transmission, mentorat, écriture, gouvernance, etc.)
- évaluation du niveau d’investissement souhaité (temps, ressources, énergie)
- modélisation du projet en scénario court, moyen et long terme
Ainsi, l’objectif est de poser un cap précis, à la fois ambitieux et réaliste, pour éviter les élans dispersés ou les répliques du passé.
Projet professionnel de retraite : L’accompagnement à la concrétisation
Fixer un cap n’est que la première étape. Chez La Fabrique de Flow, nous poursuivons l’accompagnement bien au-delà du diagnostic :
- connexion à notre réseau professionnel : dirigeants, entrepreneurs, incubateurs, investisseurs, institutions ;
- guidage dans l’enquête métier : rencontres ciblées, entretiens exploratoires, évaluation du marché et de la faisabilité ;
- si besoin, co-construction du business plan avec nos partenaires du cabinet Wyart & Moore Advisory, spécialisé en stratégie entrepreneuriale et financement ;
- soutien à la communication de lancement (positionnement, offre, pitch, stratégie de visibilité).
Ce continuum d’accompagnement assure une transition maîtrisée, où chaque étape est soutenue, testée, validée.
Nos clients témoignent souvent que ce suivi intégré a été décisif pour passer de l’envie au projet abouti.
3. Des inspirations pour donner corps à son projet
Inspiration : Les entrepreneurs de la sphère publique qui ont osé après 60 ans
Jean-Louis Étienne, médecin explorateur, a fondé à 73 ans une start-up dédiée à la sensibilisation environnementale et continue à développer des projets d’expédition scientifique.
Françoise Nyssen, ancienne éditrice et ministre, a repris la direction d’Arles en Transition à 70 ans pour accompagner des projets culturels durables.
En Belgique, Jacques Borlée, ancien sportif et père d’athlètes olympiques, a créé à 65 ans une académie d’accompagnement de la performance, mêlant neurosciences et coaching mental.
Pierre Hermé, bien que toujours actif dans sa maison, s’est engagé après 60 ans dans plusieurs projets d’innovation artisanale et de mentorat entrepreneurial.
Ces parcours démontrent que l’expérience et la maturité peuvent devenir de puissants leviers de création et de transmission.
Leur moteur : la curiosité, la conviction et la liberté.
Les créateurs et auteurs tardifs
La retraite peut devenir un formidable espace de création.
Beaucoup d’hommes et de femmes qui n’avaient jamais osé écrire, peindre ou composer trouvent dans cette période la liberté et la clarté nécessaires pour donner forme à ce qu’ils portaient depuis toujours.
Mary Wesley a publié son premier roman à 70 ans, après une vie d’épouse et de mère. En dix ans, elle a écrit neuf romans, traduits dans le monde entier.
Laura Ingalls Wilder, l’autrice de La Petite Maison dans la prairie, n’a commencé à écrire qu’à 64 ans.
En France, Françoise Chandernagor, magistrate de formation, s’est fait connaître à 42 ans avec L’Allée du Roi, mais elle revendique avoir attendu la maturité pour oser la fiction historique.
Jean d’Ormesson a souvent cité l’exemple de son amie Lydie Salvayre, qui, bien que psychiatre, n’a publié son premier roman qu’à 46 ans — un âge où elle assumait enfin sa voix littéraire, avant d’obtenir le Goncourt à 67 ans.
Ainsi, ces trajectoires rappellent que la créativité n’est pas l’apanage de la jeunesse : elle est souvent le fruit d’une lente décantation, d’une expérience de vie riche, d’un rapport plus apaisé à soi et au monde.
Publier, peindre, composer après 60 ans, c’est moins commencer tard que se lancer au moment juste. Un partenariat avec l’école d’accompagnement littéraire Les mots est accessible via notre structure.
Des parcours accompagnés par La Fabrique de Flow
Nous avons eu le privilège d’accompagner de nombreuses transitions remarquables :
Une ancienne directrice marketing devenue mentor de jeunes fondatrices dans le digital : après un bilan approfondi et un travail sur sa posture, elle a créé une activité de mentoring sur mesure, structurée avec Wyart & Moore Advisory.
L’année dernière, un ancien responsable d’engineering management a créé un cabinet de conseil en économie circulaire : son projet, validé par une enquête métier et un pré-business plan, a trouvé ses premiers clients en moins de six mois. Une aventure d’autant plus enthousiasmante qu’il travaille désormais avec deux de ses enfants.
Une DRH de groupe ayant choisi la médiation et la supervision : après un an d’accompagnement, elle a fondé une pratique reconnue dans l’accompagnement aux transitions de vie affective.
Il y a quelques années, un ancien partner d’un grand cabinet de conseil a créé une galerie d’art contemporain qui explose dans les plus grandes foires mondiales et a réussi en quelques années à attirer l’œil d’experts réputés du secteur.
Chaque accompagnement suit une trajectoire personnalisée : diagnostic, calibration des forces, exploration, modélisation, concrétisation.
Notre approche sur-mesure, loin des programmes de coaching génériques, s’ancre dans la singularité de chaque trajectoire et vise un épanouissement réel, mesurable et durable.
Les parcours de vie de nos accompagnants et de notre réseau partenaire donnent un relief unique à nos coachings.
4. Ouvrir un nouveau chapitre, sans renoncer à l’excellence
Choisir de prolonger sa carrière sous une autre forme, c’est affirmer sa liberté.
C’est aussi acter que l’expérience n’a de valeur que si elle continue à vivre dans le monde.
La retraite peut devenir une scène, un laboratoire, une œuvre.
Encore faut-il l’aborder avec méthode, lucidité et ambition, autant de valeurs que nous cultivons au sein de La Fabrique de Flow.
5. Passez à l’action
Nous vous aidons à :
- faire un bilan de carrière précis et scientifique
- identifier vos zones de brillance et vos leviers d’épanouissement
- construire un projet professionnel à la retraite aligné et réaliste
- le concrétiser grâce à notre écosystème de partenaires experts (Wyart & Moore Advisory, consultants financiers, incubateurs).
Si vous êtes en arrêt maladie et proche de la retraite, découvrez nos ressources sur les stratégies de départ et les droits associés.
Et si votre transition trouve sa source au sein d’un épuisement professionnel, explorez notre programme “Sorti du burn-out”, conçu avec nos médecins et psychologues du travail partenaires pour retrouver votre énergie et redéfinir vos priorités.
